La reprise collective, une avenue prometteuse - CDRQ

La reprise collective, une avenue prometteuse

19 octobre4 minutes de lecture

La reprise collective peut faire en sorte d’empêcher la fermeture d’une entreprise ou qu’elle ne passe entre des mains étrangères. Sans être une solution miracle, ce modèle répond assurément à certains enjeux. En effet, le tiers des 127 000 entrepreneur.es québécois.es a plus de 55 ans et 12 500 songent à vendre leur entreprise au cours des 12 prochains mois. Le bémol est qu’il y a beaucoup moins de personnes prêtes à se lancer en affaires aujourd’hui qu’il y a 10 ou même 5 ans. Bref, la relève est incertaine pour plusieurs et le vieillissement de la population plombe assurément l’avenir de bien des entreprises.

 

Pourquoi envisager la reprise collective ?

D’abord, qu’est-ce qu’une reprise collective? C’est un mode de transfert d’entreprise qui permet aux employés ou à des acteurs externes de reprendre collectivement une entreprise, que ce soit en totalité ou partiellement. Cette reprise peut se faire par le biais d’une coopérative ou d’un organisme à but non lucratif créé pour la reprise ou déjà existant.

Et pourquoi la reprise peut être considérée comme une solution, et ce, tant pour la personne qui veut vendre (le cédant) que pour celles qui veulent acheter (les repreneurs)?

En résumé : la force du groupe. Par exemple, alors que la station de ski Mont-Orignal s’apprêtait à mettre la clé sous la porte, un grand mouvement de solidarité au sein de la communauté a permis à un groupe de résidents du coin de racheter la station.

Autre exemple : la propriétaire de la ferme Au bout du rang, à Saint-Félix-de-Valois, fatiguée de gérer seule son entreprise, a offert à ses employés de créer une coopérative.

De ces exemples, le Centre d’étude en responsabilité sociale et écocitoyenneté (CERSE), en a recensé plus de 300 au Québec en 2020.

 

3 raisons de considérer la reprise collective

  1. La reprise donne des moyens que, seul, on ne possède pas : partage des responsabilités, de la gestion, des finances, etc.
  2. Il existe des sources de financement spécifique à l’entrepreneuriat collectif ainsi qu’un solide réseau d’appui, incluant des organismes comme le Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ) et la CDRQ, ainsi que les autres coops et OBNL, souvent sensibles les unes aux autres.
  3. Enfin, le modèle collectif a pour objectif d’être pérenne et fondé sur des valeurs communes. Ce n’est pas pour rien que les coopératives ont un taux de survie deux fois plus élevé que les entreprises privées.

 

Se faire accompagner ? Oui !

Selon le CTEQ, 50% des cédants ne connaissent pas la valeur de leur entreprise. Que ce soit pour répondre à vos questions ou pour des conseils, un accompagnement est précieux. Les bonnes personnes peuvent vous permettre de sauver du temps, des efforts inutiles et même de l’argent. Vous trouverez des spécialistes au sein de la CDRQ notamment, du CTEQ et obtiendrez plusieurs informations sur le site Repreneuriatcollectif.ca.

 

Une formation gratuite sur la reprise collective

Coordonnatrice dans notre équipe, Soda Diack anime le webinaire  Transférez ou rachetez une entreprise en mode collectif.

Au cours du webinaire plusieurs thèmes seront abordés : 

  • Les modèles collectifs
  • Les secteurs d’activité à fort potentiel de reprise collective
  • Le processus d’une reprise collective d’entreprise
  • Présentations de quelques cas de reprise
  • Le guide de positionnement simplifié pour une reprise collective d’entreprise
  • Exemple de montage financier
  • Les facteurs-clés d’une relève réussie 
Isabelle Bergeron Conseillère en communication et relations membres
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