La problématique de la pénurie de main-d’œuvre pèse lourdement sur les promoteurs et sur leurs éventuels projets. En région, ainsi que dans certaines villes, il se rajoute à cette problématique le problème de la pénurie de logements et d’habitations. Cette situation freine le développement de nos régions, et pas seulement pour les entreprises collectives. C’est un cercle vicieux qu’il faut briser.
Cette situation s’est traduite aussi dans le nombre de mandats concrets que nous avons pu entreprendre à la CDRQ, mais aussi dans la capacité des diverses coopératives à atteindre leurs objectifs.
En rapport avec l’enjeu de la main-d’œuvre, la CDRQ a participé activement à plusieurs initiatives de représentation auprès de nos partenaires (Développement Économique Lévis, la MRC de Lotbinière, la Chambre de commerce Jeunesse de Québec, Développement économique Bellechasse) mais aussi avec de nombreux promoteurs. Au total, on parle de plus de six interventions et rencontres. Un constat cependant s’impose: la participation des employeurs aux rencontres pour présenter le modèle de coopératives RH reste plutôt faible. En moyenne, entre 10 et 12 participants par rencontre. Est-ce parce que le discours sur la pénurie de main-d’œuvre est exagéré ou parce que le modèle coop comme solution est mal comprise? C’est à creuser!
Il y a évidemment des et partenaire incontournables et précieux pour nous comme le Pôle de la Capitale Nationale ou encore la TRESCA. Nos collaborations avec ces partenaires peuvent prendre toutes sortes de formes. Lab Créatik par exemple, permet de soulever toutes sortes de projets très riches dans les régions où se tiennent ces activités, et une part significative de ceux-ci revient à la CDRQ.
Des collaborations aussi très intéressantes ont aussi été initiées afin de se doter d’un modèle efficace d’intervention dans le cadre du projet pilote sur le démarrage des OBNL. Ça n’a pas fonctionné pour notre région… mais ça semble en avoir inspiré d’autres. Nous sommes aussi impliqués avec le Chantier de l’Économie sociale comme partenaires de l’Ampli pour le financement participatif. Quelques coopératives et OBNL en bénéficient dans notre région.
La CDRQ participe aussi activement à diverses tables de concertation comme la table des conseillers de première ligne en économie sociale, les pôles logistiques en agroalimentaires ou le réseau d’accompagnement des entrepreneurs de la ville de Québec (DEGP – DEER)
La CDRQ a aussi conclu des partenariats ou collaboré aux projets de certains partenaires importants :
La CDRQ est intervenu auprès d’un grand nombre de projets, de coops existantes et promoteurs. Les types de services varient énormément. On soulignera au passage quelques projets très significatifs. Un projet de relance pour un commerce de proximité dans la région de Saint-Adelbert.
Mais aussi, le projet de Coopérative immobilière dans Charlevoix-Est, qui est aussi l’une des retombées de Lab Créatik. Nous avons reçu récemment la confirmation qu’ils acceptaient notre offre de service par résolution du Conseil des maires.
Nous avons eu plus de 40 coopératives et groupes de promoteurs qui ont eu recours aux divers services de la CDRQ cette année. Les demandes peuvent varier énormément. Ces contacts, souvent, peuvent se traduire par plusieurs rencontres.
Au-delà du très grand nombre de requêtes d’information, il ressort les données suivantes :
Dans l’ensemble des services livrés par la CDRQ, un nombre significatif étaient hors entente. C’est aussi une manifestation claire des retombées que font peser l’effet combiné de la pénurie de main-d’œuvre et la crise du logement en région. Les promoteurs sont plus frileux.
C’est aussi pour cette raison que nous fondons beaucoup d’espoir sur des projets innovateurs comme celui de la Coopérative immobilière de Charlevoix. Cette initiative adresse enjeux qui touchent la plupart des régions sur notre territoire et dans le reste du Québec. Tout dépendant du succès qu’un tel projet offrira à sa région, il est clair que ce dernier fera des petits ailleurs au Québec.
Après maintenant presque deux années au sein de la CDRQ, je constate à quel point nos services sont vraiment appréciés en région. Notre travail fait vraiment la différence pour les entreprises collectives. Bien que la CDRQ demeure pertinente dans les grands centres comme Québec ou Lévis, les ressources destinées aux entreprises collectives sont quand même plus nombreuses qu’en région.
Mais que ce soit en région ou dans les grands centres, les promoteurs pourront toujours compter sur la CDRQ pour soutenir le développement de l’économie sociale partout sur notre territoire.