Les parts sociales (ainsi que les parts privilégiées et les parts privilégiées participantes) servent à accroitre le niveau de capitalisation d’une coopérative. Il s’agit d’un moyen distinctif lui permettant d’atteindre une plus grande stabilité financière en vue d’assurer son développement et sa pérennité.
Maintenant, le nombre de parts sociales qui peut être demandé sera variable. Tout dépend du projet, de son besoin en capital, mais aussi du public visé et du montant que l’on estime afin d’assurer une capitalisation suffisante pour démarrer le projet. Cela nécessite quelques calculs, mais aussi des considérations en termes de recrutement de membres.
Une valeur trop haute peut être une barrière à l’entrée ou bien un filtre afin de recruter des membres véritablement intéressés à soutenir la coopérative. Un montant faible peut se traduire par un plus grand nombre de membres qui adhèrent et qui assistent aux assemblées. Ici le but est de miser sur la mobilisation.
Non, pas nécessairement. Cependant, elles seront les mêmes pour chaque catégorie de membres. Par exemple, les membres travailleurs d’une coop de solidarité débourseront la même somme pour leurs parts sociales tandis que cette somme pourra être différente pour les membres utilisateurs et les membres de soutien.
Adhérer à une coopérative et prendre une part sociale est un geste significatif. Il concrétise l’engagement du membre à soutenir la coopérative dans ses projets.
Pour avoir plus d’information et pour bénéficier d’un accompagnement le cas échéant, notamment pour vous aider à établir de bonnes stratégies de capitalisation, vous pourrez compter sur les experts de la CDRQ.